Koï farm

Nishikigoï
carpe de couleur

Le Joyau vivant du Japon


Nishikigoi est le mot que l’on utilise pour définir les carpes de couleurs qui sont élevées au Japon dans un but ornemental.
La carpe Koï est un des emblèmes de ce pays du soleil levant, elle est appelée le poisson national, où le joyau vivant.

On dit que leurs ancêtres sont d’origine perse et qu’ils sont arrivés il y a 1000 ans au japon après avoir transité par la Chine et la Corée.
 Elever des carpes koï aujourd'hui au Japon est un art national, mais son histoire est imprimée sur le fil du temps qui passe. On retrouve les premières traces de ce poisson fascinant dans la Chine ancienne.  
Il y a 2500 ans, à la naissance du Fils de Confucius, il reçu en cadeau du roi Shoko of Ro, un poisson qui fut appelé pour la première fois Koï.
Il représente le symbole de la force, parce que ce poisson fut le seul à pouvoir remonter le courant de la rivière jaune.


Il était une Fois

A l’origine, les carpes Doitsu (sans écailles) sont une variété de Nishikigoi élevées pour la nourriture . Elles ont été croisées avec une carpe écaille du nom de Magoï ce qui a donné naissance à la première carpe de couleur. La grande particularité de la Koï est qu’il n’y a pas deux poissons pareils : Les taches de couleurs apparaissent sur le corps toujours d’une façon différente. D’où apparut la nécessité d’élaborer une grille d’appréciation qui privilégiera l’harmonie entre la répartition des taches et la forme du corps.

La véritable classification est crée au Japon, il y a 180, ans répertoriant différentes variétés.

Au début du siècle dernier nous retrouvons les traces des huit variétés les plus appréciées (pour les amateurs il s’agit de Kohaku, Sanke, Showa, Bekko, Utsuri, Asagi, Shusui, Goromo).
Cette classification définit très précisément les couleurs, ainsi que la répartition des taches sur le corps. Plus le poisson se rapproche des critères plus il a de valeur.
Il y a quelques années encore, le choix qui définissait une koï de qualité avait des règles d’évaluation très strictes. Depuis peu nous voyons apparaître de nouvelles variétés et des sujets uniques de toute beauté, ainsi la réglementation est devenue plus souple évitant d’exclure de très beaux poissons parce qu’ils ne correspondent pas aux critères initialement établis.
Comme dans l’art de juger un bonsaï au Japon, la première impression  que laisse le sujet au spectateur a de l’importance

Critères d’appréciation

L’émotion
L’émotion qui est défini par la notion esthétique d’ensemble et la manière dont le poisson se déplace dans l’eau.
Ensuite interviennent les trois règles techniques

La  forme du corps
Son allure générale doit être majestueuse, le corps symétrique, et la colonne vertébrale bien droite. La tête comme les nageoires doivent être proportionnées au reste du corps, le ventre est légèrement plus arrondi que le dos.

Le motif
Le motif est composé de l’ensemble des taches de couleurs visibles sur le corps. Seront pris en compte leurs répartition et la façon dont elles se superposent. Le motif doit dégager une sensation d’harmonie. Contrairement au passé l’originalité primera sur la conformité.

La couleur
La couleur est déterminante dans le choix d’un poisson. Le blanc doit être pur, et la tête le moins jaune possible, le rouge doit avoir partout la même profondeur et la même pigmentation, la délimitation entre les autres couleurs et les contours doivent être nets. Le rouge de chine ou le rouge orangé sera préféré au brun et au pourpre. Le noir doit lui aussi être profond et intense.
L’évaluation des critères de beauté demande des années d’expériences
L’élevage des carpes Koï au japon est un art national, les éleveurs qui obtiennent les plus beaux poissons sont considérés comme des artistes.

L’art d’élever des carpes koï au Japon

Lorsque une rivière traverse un village en Alsace et que nous nous arrêtons sur un pont, nous pouvons observer les truites qui viennent gober en surface.

A Niigata ce sont les Koï qui illuminent les cours d’eau du village.

La préfecture de Niigata est le centre d’élevage le plus important et le plus réputé du monde.  Dans le village Ojiia plusieurs dizaines d'éleveurs,  sont les uns à coté des autres sur 75 km carré.

Il est évident qu’une telle concentration poussera chacun à obtenir la meilleure qualité de Koï

Devenir éleveur, n’est pas une chose facile et nécessite une formation spéciale. Il existe une université pour se perfectionner dans cet art. Il faut savoir gérer la qualité de l’eau, la nutrition, être en mesure d’analyser les maladies qui se développeraient dans les bacs d’élevages. Les jeunes alevins sont souvent produits dans un espace réduit où le nombre de poissons au cm2 est très élevé, la moindre pollution de l’eau déclenche une mortalité très importante. Il faut être capable de réagir rapidement. Les œufs éclosent au printemps, ces pontes grandissent jusqu’en octobre et de sévères sélections ont lieu régulièrement. Les carpes vigoureuses mais sans couleurs sont destinées à la consommation, les moins vigoureuses deviendront de la farine de poisson.


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